Tout d’abord, Adolphe commence à sentir que sa liberté, en rapport avec sa relation à l’égard d’Éllénore, diminue considérablement avec le temps. En premier lieu, il est possible de constater qu’Adolphe est déçu de la tournure que prend l’organisation méthodique de leurs petites rencontres secrètes. Ainsi, les rendez-vous ont, selon Adolphe, perdu leurs libertés et leurs charmes : « J’aurais éprouvé plus de douceur à retourner auprès d’elle de ma propre volonté, sans me dire que l’heure était arrivée ». Ainsi que la deuxième : « dans des rapports forcés, quelquefois doux, jamais complètement libres y rencontrant du plaisir, mais plus de charme ». Notamment, les citations montrent le désappointement d’Adolphe face aux rencontres réglées d’avance. De plus, il est possible de déduire, dans la deuxième citation, la nostalgie du narrateur reliée aux charmes et à la liberté des premières rencontres. En second lieu, la pression tyrannique d’Éllénore sur Adolphe, lui fait prendre des décisions contraires à sa volonté. Un exemple est à noter :
« Demandez à votre père de prolonger votre séjour encore six mois.-Je voulus combattre sa résolution ; mais elle pleurait si amèrement, elle était si tremblante, ses traits portaient l’empreinte d’une souffrance si déchirante [...] je me jetai à ses pieds [...] je sortis pour aller écrire à mon père ». Dans cette citation, il est possible de relever un champ lexical mettant en lumière l’absolue tristesse d’Éllénore. Par conséquent, l’emploie de tels termes explique l’acceptation d’Adolphe face à la requête de son amante. Par contre, un peu plus loin il en sera fâché. En bref, l’influence tyrannique d’Éllénore sur les choix d’Adolphe ainsi que sa perte de liberté dans leurs rencontres composent la sensation de privatisation des choix du narrateur.
Ensuite, la relation existant entre les deux amants s’est graduellement transformée laissant place à de nouvelles situations mêlées par de nouveaux sentiments. En effet, le couple,