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Avant d’aborder la lecture analytique :
Lecture du texte en intégralité, chacun pour soi.
- Les phrases sont-elles au discours direct, indirect, indirect libre ?
- Est-ce de la narration ? Qui parle ? écrit ? pense ? Quelle est la focalisation ?
- Les pensées sont-elles exprimées oralement ou pas ?
Trouver des répétitions de mots, de phrases, d’idées, de sonorités.
Pour faciliter la lecture analytique, nous avons déterminé trois pistes de réflexion qui sont les personnages, l’espace, le temps et qui ne constituent pas un plan. Ne perdez cependant pas de vue que l’objet d’étude porte essentiellement sur les personnages. Lisez les questions de la page 83 du livre. Elles complètent celles que je vous avais posées en cours.
• Personnages :
- « Elle » : 1er mot du texte. Pronom de reprise en principe, mais comme c’est le 1er mot, le pronom n’est pas anaphorique, sauf si on considère que Marguerite Duras fait entrer son lecteur dans le roman déjà commencé de Peter Morgan. En réalité, on ne saura jamais le nom de la jeune fille désignée par ce pronom. Surprise par rapport au titre qui correspond à une fonction occupée par un homme. De nombreuses phrases commencent par le pronom « elle » en anaphore. Les informations sur « elle » sont livrées par bribes. On finit par l’assimiler à une sorte de Petit Poucet à l’envers, ce qui lui donne une dimension tragique : alors que le Petit Poucet cherche à retrouver son chemin, elle cherche à se perdre (« Je voudrais une indication pour me perdre » l.3, « Si elle la rejoignait, commencerait-elle à se perdre ? » l.42). Les cailloux sont déjà là : ce sont les coquillages dans la vase (l.16). L’expression énigmatique « La marche semée a pris » rappelle l’histoire des cailloux mais on a l’impression que chacun de ses pas laisse une trace et une part d’elle-même qui va germer dans la terre boueuse du Tonlé-Sap *. Elle semble s’incruster dans le sol