Aelius aristide
Les « Discours Sacrés » d'Aelius Aristide sont une source écrite narrative à la manière un journal intime ou une sorte d'autobiographie racontant la vie de l'auteur. Des indices nous laissent penser que les évènements narrés par Aristide se situent entre 152 et 153 après J-C. En effet il est mentionné que le proconsul en poste à l'époque était nommé Sévère à la ligne 15 et que Aelius Aristide avait reçu « une lettre des empereurs , de l'Autocrator lui même et de son fils » aux lignes 11-12 ce qui fait référence à Antonin le Pieux et à son successeur, son fils adopté Marc Aurèle.
Le contexte de l'époque est marqué par le règne d'Antonin le Pieux qui accède au pouvoir en 138 après le décès d'Hadrien qui en fera son fils adoptif. Le règne d'Antonin est considéré dans l'age d'or des Antonins comme l'apogée de l'empire romain qui à cette époque, avait atteint son extension géographique maximale. Il est tout aussi exact que, sous Antonin, aucune guerre ne fut déclarée et qu'aucune révolte majeure n'éclata dans les provinces. Les relations entre le Sénat et l'empereur étaient également bonnes.
Aelius Aristide dans ses « Discours Sacrés » commence dans une première partie par expliquer le fonctionnement des élections pour le poste de proconsul, auquel dix prétendants sont nommés. L'auteur explique ensuite qu'il faisait parti de ces dix prétendants du fait de ses biens et de son rang plus qu'honorable d'orateur. Aristide précise enfin qu'il fut nommé pour défendre la paix. Dans une seconde partie l'auteur explique comment l'histoire se finit. Il reçoit en effet une lettre de l'empereur qui confirme son immunité du fait de son statut d'orateur, enfin il est dit que le proconsul Sévère accepta la décision « de ses