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Grand poète du XIXème siècle, Charles Baudelaire est connu pour sa vie fantaisiste. Il fréquente de grands poètes de son époque dont Victor Hugo, représentant du Romantisme. Il est grandement influencer par ce dernier, et s’inspire de lui pour propulser le symbolisme, une nouvelle manière de se réconcilier avec son monde intérieur en prenant les objets comme alliés. Il va donc tracer sa propre voie, comme tout artiste et refuse de suivre une voie déjà tracée. Parmi le seul recueil de poèmes qu’il publia, son œuvre « Une Charogne » illustre sa vision poétique et son esthétique. Dans cette dernière, il met entre autre en lumière la dualité entre la laideur et la beauté. Selon lui, la beauté satisfaisante est cachée dans la laideur en utilisant cette métaphore : Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d'été si doux : Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux. Baudelaire évoque chez le lecteur une forte opposition : « beau matin d’été si doux » / « une charogne infâme ». Cette chose prend de la valeur puisqu’elle se trouve « au détour d’un sentier » et le fait qu’elle soit « Sur un lit semé de cailloux » donne une image abstraite d’une aventure harmonieuse qui est mal en soi. Son esprit suscite donc l’intérêt du lecteur quant à la transition constante du beau vers le laid.

Née le 26 février 1802 à Besançon, Victor Hugo est la plus grande figure romantique de France. Très populaire, il incarne le miroir de la société. Des préjugés à l’amour vrai, Hugo écrit plusieurs poèmes romantiques qui explicitement, troublent l’âme de ses lecteurs. Il s’inspire ainsi de la nature, des lieux présents et des faits du passé pour aiguiser ses idées. Tout d'abord, à travers le poème L'hirondelle au printemps cherche les vieilles tours, Hugo cherche à faire une comparaison simple mais efficace entre l'être humain et l'oiseau. L’hirondelle donne une image de base de la vie : une « forêt sombre et fraiche » et des «