L’aéropostale
Il n’y a pas une ville en France qui n’a pas sa rue, sa place ou son lycée jean Mermoz.
Mais qui est ce jean Mermoz et qu’à t’il fait pour mériter autant de gloire posthume ?
En 1918 : 1 ere guerre mondiale se finit, dans les usines de monsieur Latécoère (industriel toulousain, créateur d’avion sous licence (avion d’une autre marque mais fabriqué pour l’armée)), il lui vient l’idée de transporter le courrier de la France vers l’Afrique du nord voir l’Amérique du sud, terre en plein développement à ce moment-là. Il rebaptise sa société en 1919 « Les lignes aériennes Latécoère »
Pour la faire fonctionner, il s’entoure d’hommes qualifiés dont Didier Daurat qui sera chef d’exploitation et de pilotes sortant de la guerre et cherchant encore «l’aventure » dont Raymond Vanier qui sera un grand chef d’escale. Il s’entoure également de pilotes : Jean Mermoz, Antoine de saint Exupéry (pilote puis écrivain), Henri guillemet, Marcel Reine qui feront la légende de la ligne. * La guerre s’achevant il achète au surplus des avions militaires qu’il transforme un peu de façon à assurer les lignes (avions lent : 120km/h, fiabilité incertaine et sujet à une maladie chronique : la salade de bielles et beaucoup en seront victimes)
En 1921, la première enveloppe par avion a fait son apparition et la ligne commence à s’étendre : elle part de Toulouse, passe par Barcelone, alicante, malaga, Tanger, rabat (Maroc), Casablanca (Maroc).

En 1926 la première liaison Casablanca – Dakar est ouverte. Cette traversée était difficile dû aux maures qui s’en prenait aux pilotes qui tombaient en panne dans le désert du Rio Del Oro.
Mermoz en fera les frais, il sera fait prisonnier.
Ces captures font l’objet de transaction avec les maures contre de l’argent
Malgré un vif succès, la compagnie est un gouffre financier et monsieur Latécoère est contraint de céder sa compagnie aérienne à monsieur Bouilloux Laffont (11 avril 1927 : « la compagnie générale aéropostale » est née)