Affaire des poisons
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Source : DREVILLON (Hervé), La sorcière et le roi : l’affaire des poisons, in Les Collections de l’Histoire, n° 33, octobre-décembre 2006, p.21.
Question :
-Pose-toi trois questions sur ce document ci-dessus.
Document n° 2 : correspondance de Mme de Sévigné[3] à Madame de Grignan[4]
|Paris, mercredi 29 avril 1676. |
|« […] Mme de Brinvilliers n’est pas si aise que moi : elle est en prison […]. » |
|Source : GAILLY (Gérard), Madame de Sévigné, Lettres, t.II :1676-1684, Paris, Gallimard, 1955 (Bibliothèque de la Pléiade), pp. 79-80. |
|Paris, vendredi 10 juillet 1676. |
|« […] Elle a tant promis que si elle mouroit elle en feroit bien mourir d’autres, qu’on se doute point qu’elle n’en dise assez pour |
|entraîner celui-ci, ou du moins pour lui faire donner la question, qui est une chose terrible. » |
|Source : GAILLY (Gérard), op.cit.,p.144. |
|Paris, vendredi 17 juillet 1676. |
|« Enfin c’en est fait, la Brinvilliers est en l’air : son pauvre petit corps a été jeté, après l’exécution, dans un fort grand feu, et |
|les cendres au vent ; de sorte que nous la respirerons, et par la communication des petits esprits,il nous prendra quelque humeur |
|empoisonnante, dont nous serons (tous) étonnés. Elle fut jugée dès hier ; ce matin on lui a lu son arrêt […] et d’avoir la tête coupée, |
|son corps brûlé, les cendres au vent. On l’a présentée à la question : elle a dit qu’il n’en