Affaire Dreyfus
Présentation de l’affaire :
L’affaire Dreyfus remonte à plus de cents ans, vers le XIXe siècle à la troisième République. Elle s’est déroulée en France, plus précisément à Paris. C’est un conflit social et politique qui a été débuté par une trahison supposé d’Albert Dreyfus, capitaine militaire. Le service de renseignement (contre-espionnage) a intercepté une preuve de trahison d’un officier français au profit de l’Allemagne. Tout pour accusé Dreyfus ? Peux- être une vague ressemblance d’écriture qui les conduit a soupçonné Albert Dreyfus. Convoqué le 15 octobre 1894, il est interrogé par un commandant et soumis a une dictée qui doit prouver la ressemblance de son écriture avec celle de l’auteur du document en « fuite ». Malheureusement pour lui, la décision des ses supérieurs est déjà fixé parce que celui-ci est juif alors pourquoi chercher ailleurs alors qu’on tient quelqu’un et que ses croyances et ses origines juives le désigne comme coupable ?! Après son arrestation, les journaux antisémites tels que : L’Eclair ou encore La Patrie…annoncent la soit disant trahison de Dreyfus et envisagent l’étouffement de l’affaire par le Général Mercier, Ministre de la Guerre, accusé « d’être à la solde des juifs », inquiet pour sa carrière, décide de mener l’officier juif devant un tribunal militaire. Cette affaire révèle le climat antisémite présent en France et en Europe dans ses années là. Déroulement judiciaire :
Le 31 octobre 1894, Du Paty de Clam, enquêteur a remis un rapport insuffisant pour condamner le suspect. Les recherchent sur sa vie, son passé et les réquisitions n’ont rien donné. Dreyfus risque d’être libéré et le général Mercier ridiculisé. Montant un dossier à l’aide de colonel Sandherr, le commandant Henry et un policier nommé Guénée pour accabler le suspect et ainsi être sûre qu’il soit coupable.
Le procès à huis clos, en conseil de guerre commence le 19 décembre 1894. Le commandant Henry déclare avec précisions et sang-froid : «