Synthèse HDA : L’affiche rouge L'Affiche rouge est une affiche de propagande placardée en France dans le contexte de la condamnation à mort de 23 membres des FTP-MOI de la région parisienne et de leur exécution le 21 février 1944. I Etude de l’image : • • Les couleurs dominantes le rouge (sang/communiste) et le noir (la mort) prédominent. La mise en page est agressive : les couleurs, les photos et la pointe triangulaire : tout concourt à faire peur et à souligner l’aspect criminel des résistants arrêtés. • Les photos : en médaillons, les portraits des résistants (plus ou moins hirsutes, le visage patibulaire) et au sommet, celui de Manouchian. La flèche est orientée vers le bas pour montrer les actions de ces résistants. • Les photos, les noms et les nationalités : la consonance étrangère des noms, les qualificatifs « juif » « communiste » « hongrois »… voudraient faire croire que la plupart des résistants n’étaient pas français. • Les photos rectangulaires montrent des actes terroristes : déraillement de trains, un corps criblé de balles et au centre, une saisie d’armes. Le corps transpercé de balles estil celui d’une victime des résistants ou le corps d’un résistant ? On ne sait pas. • Le texte : on trouve des légendes aux photos et un texte en haut en blanc, en bas de l’affiche en rouge. A l’interrogation posée en haut, l’affiche répond par une phrase nominale, interrompue par une exclamation, dont la seconde partie « l’Armée du crime » est justifiée par le montage et la disposition des photos. Cette exclamation est la thèse soutenue par cette affiche. II Les objectifs de cette affiche
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Il s’agit de convaincre que ces hommes sont des terroristes : couleurs, photos des résistants et photos « choc » des actions.
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Il s’agit de convaincre que la résistance n’œuvre pas pour la libération (synonyme de désordre, de mort, d’invasion des étrangers communistes/juifs) face à l’ordre établi par l’armée allemande.