Affranchi Empire Romain Ier siècle après J.-C.
Introduction :
Un esclave ne le reste pas forcément toute sa vie. Les esclaves rendus à la liberté par leurs maitres sont des citoyens, ils forment une catégorie de la population à part : celle des affranchis (liberti en latin). Ils sont des citoyens romains mais ne sont pas les égaux des citoyens de naissance libre (ingenui). Nous allons voir dans un premier temps les différentes manières d’affranchir un esclave, puis les droits, les devoirs et les conditions de vie des affranchis avant de terminé par l’énonciation de quelques affranchis célèbres sous Claude et sous Néron.
Procédures d’affranchissement :
Les affranchissements dépendent souvent d’une décision ou d’un caprice du prince. On assiste ainsi fréquemment à des affranchissements collectifs. Les esclaves peuvent se faire affranchir :
Par testament. En effet le maitre peut accorder à son esclave la liberté sur son testament (testamentos).
Au moment du cens. Le cens était une cérémonie de dénombrement de la population tous les cinq ans. L’esclave peut être affranchi en étant inscrit sur ces listes par son maitre comme sui juris. Sui juiris = personnes autonomes.
Contre de l’argent. L’esclave peut se racheter. Mais cela implique que son maitre lui permette d’accumuler un pécule et le récompense en lui donnait un peu d’argent.
Par décision judiciaire à la suite de trop mauvais traitements de son maitre, comme on l’a vu dans le texte de Sénèque, De Ira.
Pour affranchir un esclave, il y a une cérémonie : Au cours d’un procès, devant un magistrat, le maitre touchait la tête de l’esclave, à genoux, avec une baguette (vindicta) en prononçant ces paroles : « Je dis que cet homme est libre ». Bas-relief : L’illustration nous montre la cérémonie accomplie par le magistrat ; l’esclave est présenté agenouillé puis debout, touchant la