L’AFRIQUE DANS LA MONDIALISATION Définition de la mondialisation (Cf. le cours). C’est un processus ancien, pas linéaire qui aboutit à un ensemble mondial interdépendant. Tous les territoires n’en bénéficient pas de la même manière. Certains en tirent parti, d’autres la subissent. *L’Afrique a été entrainée dans la mondialisation contre son gré*, avec la colonisation. 1880 : 1% des échanges mondiaux ; 1913 : 3% ; 1960 : 8% ; 2006 : 2%, comme avant la colonisation. L’Afrique est toujours en marge, plus sujet de la mondialisation qu’actrice. Elle est souvent décrite comme une périphérie exclue, délaissée. Elle compte des populations oubliées (pauvreté, insécurité sanitaire, économique…) et des territoires oubliés, à l’écart des réseaux d’accessibilité. Tout espace est défini par les réseaux qui le desservent et l’organise (Dollfus). Avant la Révolution industrielle, on avait un espace relativement homogène dans lequel l’Afrique jouait pleinement son rôle, il y avait peu de différences entre les continents. Après, l’espace s’est hiérarchisé entre les territoires qui comptent et ceux qui ont été oubliés. 50% de la richesse mondiale est produite sur 1% des terres. L’Afrique représente 22,5% des terres émergées, mais seulement 2% de la richesse mondiale produire, pour 14% de la population mondiale. Moins d’1/5 Africain vit à moins de 100 km des côtes, alors qu’on avait longtemps tourné le dos aux littoraux (*Cf. Samir Amin*). L’Afrique subit la mondialisation parce que c’est la grande perdante des échanges internationaux. Elle est éloignée de l’archipel mondial et se trouve dans une situation d’enclavement : 15/83 Etats n’ont pas de frontières maritimes ; 1/3 Africain vit dans un Etat qui n’a pas de débouchés maritimes, 1/30 habitant en Amérique latine, 1/50 habitant en Asie. L’Afrique subit la mondialisation : La grande perdante des échanges internationaux : La mondialisation a permis