Afrique geopol
Introduction :
Suivant les indicateurs et critères de la civilisation dite occidentale (IDH,…), l’Afrique se place toujours en queue de peloton. En effet, jusqu’aux années 2000, qui marquent la fin de la décennie du Chaos, il n’y avait que des images négatives qui se répétaient et accentuaient cet afro-pessimisme. Néanmoins, un vent d’afro-optimisme souffle à l’évidence en ce moment. Fort de ses ressources agricoles et énergétiques, le continent noir est bien parti, et est en passe de devenir une nouvelle zone émergente. En effet, des panneaux solaires couvant un vingtième du Sahara, permettraient de satisfaire l’ensemble des besoins d’électricité de la planète ! Le projet DESERTEC qui sera prêt à l’horizon 2020 en est un exemple significatif.
Comment l’Afrique va-t-elle s’insérer dans cette mondialisation ? Le réveil africain suffira-t-il ?
Pour reprendre S. Smith, cela paraît évident que « l’Afrique est au bord du monde » (I). Toutefois, la fin de la décennie du chaos donne un nouvel espoir à L’Afrique et aux africains (II). Reste à savoir les défis et les voies que l’Afrique doit prendre en compte pour réussir son insertion dans la mondialisation (III).
I) « l’Afrique au bord du monde ». S. Smith.
a. De l’inégalité des échanges à la réduction des échanges
De nos jours, le débat porte davantage sur le risque de marginalisation de l’Afrique dans les échanges mondiaux. Comme le souligne Sylvie Brunel (L’Afrique, 2004), L’Afrique subsaharienne montre tous les aspects d’une périphérie délaissée du système monde. * Le continent noir rassemble 11.5% de la population mondiale, mais effectue qu’1% des exportations mondiales de biens en 2002 (dont 40% pour le pétrole). * Les IDE à destination de l’Afrique subsaharienne représentaient en 2002, 1.2% des flux mondiaux, et 5%d es montants investis dans les PED.
Cela confirme la faible participation aux échanges internationaux du