Afrique
L'artiste Meschac Gaba naît en 1961 à Cotonou au Bénin. Il étudie l'art dans l'atelier de Zossou Gratien à Cotonou puis à la Rijksakedemie van Beeldende Kunsten d’Amsterdam de 1996 à 1997. Avec ses travaux de peinture, de sculpture et d'installation, Meschac Gaba est l’un des artistes africains les plus novateurs de sa génération. Son approche artistique est complexe, diverse et diversifiée. Au travers de ses installations, il interroge les identités nationales et souligne le rôle de l’art comme lieu de rencontre. En produisant des sculptures d’architectures de villes tressées en cheveux synthétiques, il continue d’explorer les relations post-coloniales. Son musée pour l'art africain contemporain voyage dans différents musées dans le monde, en Allemagne, aux Pays-Bas, en France, en Belgique, en Suisse et aux Etats-Unis. Son oeuvre a notamment été exposée à la Biennale de Berlin en 2001, à la Documenta XI de Cassel en 2002, à la 50ème Biennale de Venise en 2003 et au Centre Pompidou dans le cadre de l’exposition Africa Remix en 2004.
L'oeuvre Horloges des indépendances m'a interpellé car elle m'a rappelé l'étalage des vendeurs de montre à la sauvette que l'on croise à tous les coins de rue dans tous les pays d'afrique de l'ouest que l'on a traversé et je pense que l'artiste y fait lui aussi référence. J'ai aussi reconnu l'esthétique des portraits de dirigeants arfiquains que l'on retrouve sous forme d'affiche gigantesque ou de photo au quatre coins de la ville. Ils sont souvent esthétisé, idéaliser et omniprensent, on voit leur images plusieurs fois par jours, souvent en hauteur comme s'ils nous observaient, tel des dieux. C'est peut-être pour nous rappeler cette omniprésence forcé que l'artiste a décidé de représenter des dirigeants africain sur des montres, la montre étant un objet que l'on regarde régulièrement. Il y a aussi la notion de temps, la montre étant l'objet qui symbolise de manière concrète l'écoulement du