AGRESSIVITÉ CHEZ LES JEUNES ENFANTS : UN RAPPORT DE RECHERCHE D’UNE ÉTUDE DÉJÀ EXISTANTE
AGRESSIVITÉ CHEZ LES JEUNES ENFANTS : UN RAPPORT DE RECHERCHE D’UNE
ÉTUDE DÉJÀ EXISTANTE
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Introduction
« La gentillesse s’improvise et l’agressivité se prépare.»
Philippe Bouvard
Voilà le genre de réflexion qui règne dans la société contemporaine, mais d’où part cette agressivité et qu’est-ce quelle engendre? On parle souvent de violence dans la société, que celleci est omniprésente, mais cette violence engendre t-elle une hausse des comportements agressifs chez l’être humain qui s’y expose?
La recherche d’une définition unique de l’agressivité est un défi de taille pour la communauté scientifique, puisque c’est un concept complexe, multidimensionnel et multicontextuel
(Tremblay & Côté, 2005, cité par Schneider, 2009, p.25). « L’agressivité est généralement conçue comme un ensemble de comportements dirigés vers autrui dont l’intention est de faire du mal ou de blesser cette ou ces personne(s) » (Berkowitz, 1981, cité par Schneider, 2009, p.26).
Pour partir d’une source quantitative d’informations, certains chercheurs se sont concentrés sur l’agressivité physique en opérationnalisant celle-ci
par
la fréquence d’observations de
comportements mesurables de nature agressive et physique (Schneider, 2009). Pour étudier ce sujet, plusieurs modalités telles que les échelles comportementales, la nomination par les pairs, l’observation directe et indirecte et des entrevues, etc. venant de nombreuses sources (les parents, les enseignants, les pairs et l’enfant lui-même) s’offrent aux chercheurs (Schneider, 2009).
L’utilisation de ces mesures, particulièrement les échelles comportementales, est souvent globale et l’agressivité peut être confondue avec d’autres problèmes perturbateurs tels que l’opposition et l’hyperactivité (Schneider, 2009 et Tremblay et al., 1999). Il est également possible de remarquer avec l’étude de cette problématique que les corrélations entre les différents informants sont souvent faibles ou modérées,