Aide 2 Dossier 1
Dans le langage courant, c’est le fait de supporter quelque chose. Transposé au système concentrationnaire nazi, cela peut donc être vu comme la tentative de supporter les « conditions de vie » qui leur étaient imposés en commençant déjà par survivre. Mais durant la Seconde Guerre Mondiale, la Résistance a pris aussi un autre sens. Les Résistants étaient alors ceux qui s’opposaient à l’occupation et à la politique des nazis. Résister, même dans les camps, c’est donc aussi s’opposer aux dessins des nazis (entre autre la négation de l’humanité des déportés) et essayer dans la mesure du possible d’entraver l’effort de guerre allemand.
Il faut aussi bien avoir à l’esprit que les capacités de résistance n’étaient pas les mêmes dans les camps de concentration et dans les camps d’extermination car les détenus ne bénéficiaient pas des mêmes conditions.
Quelles formes a pris cette résistance ?
La Résistance dans les camps nazis a pris des formes diverses et chronologiques. Cela a souvent débuté par des actions individuelles devant permettre tout « simplement » de survivre, avant que des formes d’entraide et des actions collectives soient mises en place. Certaines ont été spontanées, nées des circonstances, tandis que d’autres ont été organisées et réfléchies de longue date.
La « Résistance de survie » :
Résister en étant humain dans un univers inhumain : c’est ce qui revient dans la plupart des témoignages. Les camps représentent une entreprise de déshumanisation programmée, d’avilissement de l’homme, qui autorise toutes les exactions et brutalités commises par les gardiens sur les détenus. Plus généralement, les camps étant destinés à détruire les hommes, autant moralement que physiquement, tout acte contribuant à soutenir le moral et à préserver la vie était un acte de résistance parce qu’il s’opposait à la conception et à l’idée même que les nazis avaient des camps.
Primo Lévi est sans doute celui qui en a le mieux parlé : « C’est justement