Lecture attentive du sujet.
« Le théâtre est-il une école d’immoralité ou de vertu ? »
C’est bien une question réflexive qui vous est posée ; c’est à dire, qu’il faut déjà, après réflexion que vous opériez un choix ! Si, par exemple, vous vous référez à l’œuvre que nous étudions L’École des femmes, posez-vous la question : en faisant rire d’Arnolphe, partisan de l’épouse idéale, Molière trahit-il la morale ou, au contraire, en amenant Agnès à résister à une telle contrainte il salue, exalte la vertu – ici, l’intelligence et l’indépendance – de la jeune femme ? N’est-ce pas ce que nous disent, par ailleurs, ce même Molière et son confrère dramaturge Racine dans les textes 1 et 3 du corpus lorsqu’ils s’opposent aux réticences de ceux qui pensent que le théâtre détourne de la morale ?
« Montrez, en premier lieu, que la représentation théâtrale offre un spectacle qui peut séduire le spectateur en lui faisant oublier le caractère néfaste des actions des personnages. »
C’est votre plan qui est ici décliné : votre première partie de développement. La fameuse thèse réfutée dans laquelle vous allez concéder à ceux qui pensent que le spectacle détourne des réalités que c’est parfois possible. On se laisse porter par la comédie et on peut ne plus faire attention à la visée (l’intention, le but) de l’auteur.
Illustrez vos arguments en prenant des exemples chez les adversaires de Molière et de Racine
(textes 2 et 4) et dans L’École des femmes en comparant par exemple les mises en scène : comment Alain et Georgette sont représentés ; en évoquant le comique de certaines scènes
(Arnolphe/Horace/ Agnès) qui sont des moments de pure comédie et qui nous éloignent peutêtre du propos du dramaturge.
« Dans un second temps, vous développerez les arguments en faveur de la moralité du spectacle tragique ou comique. »
C’est la deuxième partie de votre dissertation : LA THÈSE SOUTENUE ! n’est-on pas un grand pédagogue lorsqu’on sait enseigner tout en captivant son