Commencer par vous demander pourquoi on vous pose la question afin de déterminer le problème du sujet. Le terme de culture vient du latin colere qui signifie « mettre en valeur ». C’est pourquoi on utilise aussi bien ce terme pour parler d’un champ que l’on cultive que d’un esprit qui est cultivé. On oppose traditionnellement ce terme à celui de nature pour souligner que l’homme est un être de culture, un être qui s’est détaché de la nature et qui sans cesse transforme, modifie son environnement. En ce sens, si la culture est une caractéristique fondamentale de l’être humain, on peut dire que la culture est universelle. Tout homme est un être de culture. Cependant, on distingue des cultures différentes. En effet, si la culture désigne d’une manière générale tout ce qui a été développé et mis en valeur par l’homme, elle renvoie alors aussi à un ensemble de normes, de coutumes, de valeurs qui conduisent à distinguer différentes cultures. Chaque culture est ainsi particulière. Dans ces conditions, peut-on encore dire que la culture est universelle ? Pourtant, l’époque moderne se caractérise également par une communication extraordinairement développée par ce qu’on désigne sous le terme de mondialisation qui tend à une uniformisation de la culture. Ne doit-on pas alors constater, dans un autre sens que la culture devient universelle ? En quel sens peut-on alors parler de culture universelle ? Une fois le problème et les enjeux du sujet énoncés, vous pouvez, dans un premier temps, montrer en quoi tout homme est un être de culture, mais cela conduit alors à constater que nous avons affaire à des cultures multiples qui se sont développées au cours des siècles conduisant à l’existence de mœurs, de coutumes, de comportements différents. La culture au sens de ce qui nous arrache à la nature apparaît alors bien comme universelle mais elle conduit à des cultures multiples. Une fois que vous avez montré cela, vous pouvez alors vous demander si ce qui caractérise l’époque