Aiie
Dans la premiere moitié du XIX siecle de nombreux auteurs traitent la poésie lyrique et le drame dans leurs ecrits. Le
romantisme voit s'epanouir de nombreuses oeuvres de Lamartine, ou Hugo encore Musset. Ici nous nous interesserons à L'acte
2 scene 5 de On ne badine pas avec l'amour de Musset. C'est pourquoi nous nous demanderons comment Perdican dévoile ses
sentiments à Camille? (problématique).
Dans un premier temps, nous détaillerons une scène argumentée, nous analyserons ensuite l'art du conflit, puis une
déclaration voluptueuse. (annonce de plan)
I.Une scène argumentée
a. La tirade de Perdican
Ici la réaction authentique a été plus forte que la froideur initiale. Le cœur est personnifié « il a oublié sa leçon… ».
Le cœur s’oppose à toutes les phrases négatives : « tu voulais partir…/tu reniais les jours… » À « mais ton cœur a battu
». C’est un jeu d’antithèse qui permet à Perdican de détruire les valeurs auxquelles était attaché Camille.
C’est un réquisitoire virulent contre « le mensonge de l’amour divin ». Perdican veut ouvrir les yeux à sa cousine même
avec brutalité.
b. Une démonstration persuasive
Perdican va ici essayer de persuader Camille de la mauvaise foi des nonnes, pour cela il use de la récurrence des
questions oratoires dénonçant le discours des nonnes avec l’anaphore du verbe savoir « savent-elles/sais-tu » qui prend à
partie Camille.
II.L'art du conflit
a. Une esthétique des contraires
Nous observons un portrait caricatural des hommes, femmes et du monde avec une accumulation hyperbolique des défauts avec
pour dominants la fausseté et la duplicité. Ici Perdican reprend le point de vue pessimiste de Camille, cependant
l’adversatif « mais » va renverser l’image péjorative car il va montrer que l’union de ces deux êtres avec l’amour va
sublimer leurs défauts.
b. Une défiance de la religion
Nous retrouvons des antithèses entre « sainte et sublime »
Les