Al Jazeera
A la veille de la clôture de Marseille-Provence capitale européenne de la culture, il est l’heure de dresser un bilan préliminaire sur cette année culturelle.
Depuis 2005, les états membres de l’union européenne accueillant les capitales européennes de la culture sont désignés avec des règles précises de rotation. A partir de 2006 ce sont les villes qui ont dû candidater. En 2006, la France apprenait qu’elle allait pouvoir bénéficier d’une capitale européenne de la culture sur son territoire, ainsi Marseille s’est trouvée candidate face à quatorze autres villes françaises, puis à trois autres finalistes (Toulouse, Bordeaux et Lyon). C’est le projet de Marseille qui a été retenu pour plusieurs raisons. Marseille avait particulièrement besoin de changer son image et elle a vu cette candidature comme une opportunité pour rendre la ville plus attractive. Le projet de Marseille-Provence capitale européenne de la culture s’est reposé sur une ambition d’un territoire, ce n’est pas que Marseille qui candidate mais la Provence toute entière, porté par la Ville de Marseille. Les territoires ont réussit à dépasser leur couleurs politiques pour tendre vers un but commun. La matrice territoriale a donc été un facteur important dans le choix de Marseille. Sa candidature s'est aussi distinguée par certains projets originaux comme les « ateliers euro-méditerranée », résidence d'artistes en entreprises. D'autres projets novateurs ont pu voir le jour pendant cette année culturelle comme par exemple les « nouveaux commanditaires » qui permet de mettre en lien un artiste, un citoyen commanditaire et un médiateur culturel. Les « quartiers créatifs » ont aussi mis en relations des artistes avec des quartiers urbains en rénovation. On peut aussi mentionner la création de nouvelles infrastructures culturelles comme le MuCEM.
Pour tenter de dresser un bilan de