II- Le résidu humain dans ce monde déchiré

Dans ce texte de Camus, le monde est totalement déchiré, comme nous l'avons vu précédemment. L'Homme est donc confronté à une situation a laquelle il n'a pas l'habitude de faire face, mais on observe tout de même une trace de vie dans cette ville .
A1: La vie dans une ville fantôme
a) Pour commencer, le texte est un dialogue, et un dialogue est possible seulement en présence de deux personnes, ou plus. On a ici Rieux, et Tarrou.
b) Ensuite, on observe tout simplement qu'il ya de la vie, des mouvements, ou des sons: "Très loin, le timbre d'une ambulance résonna" l21 même si on sent que la ville est presque totalement déserte: "La ville était muette, peuplée seulement de frôlements"
A2: L'Homme lutte
a) On constate que l'homme continue de lutter, malgré la maladie qui ravage la ville. Il lutte sans arrêt, et il en est conscient ; "ce n'est pas une raison pour cesser de lutter" l3 ..
Cela nous montre la force de conviction que peut avoir l'homme dans des situations désastrueuses.
b) Cependant, cette lutte est vaine ; on le voit ici: "Vos victoires sont toujours provisoires" l1 et ici : "Une interminable défaite" l4 . On ne peut donc rien faire contre un destin qui s'acharne sur nous.
c) Le résultat de ces défaites est l'abandon de l'Homme, on est donc contraints a abandonner dans cette situation, c'est d'ailleurs le choix qu'ont fait la pluspart des citoyens de cette ville face a la peste. ; ""les concierges, et nos concitoyens en général, ne prenaient plus soin de rien" l7-8 .
Ex annexe : Tarrou cite un exemple en rapport avec la situation, très éloquent: "Il ya a cent ans, une épidémie de peste a tué tous les habitants d'une ville de Pers, sauf précisément le laveur des morts qui n'avait jamais cessé d'exercer son métier" Il prouve que dans cette situation, certaines personnes continuent de vivre normalement, dans un monde dévasté.
A3 : La présence d'une conscience
a)Finalement, la présence d'une morale