albert camus peine de mort
À Nice, un bijoutier de 67 ans a été victime d’un vol à main armée alors qu’il ouvrait sa boutique, vers 9h du matin. Deux individus armés de fusils à pompe l’ont alors forcé à ouvrir son coffre et se préparaient à prendre la fuite sur un scooter. Il semblerait que des coups ont été portés. Le bijoutier a alors pris un pistolet automatique, est sorti dans la rue et, soit au niveau de sa boutique, soit après avoir couru après les malfaiteurs, les versions changent , a ouvert le feu à trois reprises, blessant mortellement le passager du scooter. L’autre a réussi à prendre la fuite mais a été rechercher et trouver deux mois après les faits. L’homme abattu avait 19 ans, et avait déjà été condamné pour des faits de vols, des violences et des infractions routières, d’après Nice Matin citant des sources policières. Il avait une compagne enceinte.
À la suite de cette affaire, ce bijoutier a été placé en garde à vue pour homicide volontaire, garde à vue qu’il a passé hospitalisé car se plaignant de douleurs suite aux coups reçus. Au terme de cette garde à vue, il a été présenté à un juge d’instruction qui l’a mis en examen pour homicide volontaire, placé sous contrôle judiciaire, c’est-à-dire remis en liberté avec obligation de fixer son domicile à une adresse convenue, située hors du département des Alpes Maritimes et tenue secrète, et placé sous surveillance électronique, c’est à dire qu’il a un bracelet électronique à la cheville qui déclenche une alarme s’il s’éloigne de plus d’une certaine distance d’un boitier électronique relié à une ligne téléphonique. Le contrôle judiciaire a pu prévoir des horaires de sortie.
II IMPACT DANS LES MEDIAS
Les témoignages de soutien au bijoutier se sont multipliés, en particulier sur une page du réseau social Facebook, créée anonymement et qui comptait vendredi près de cinq cent mille "fans" dénonçant l'agissement des malfaiteurs et réclamant la libération du bijoutier. La page Facebook, intitulée