Albert camus
Albert camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi, actuellement Dréan dans la williya d’El Taref en Algérie, est un écrivain, dramaturge, essayiste et philosophe Français et pied noir (Français d’Algérie). Il fut aussi journaliste engagé dans la résistance et dans les combats moraux de l’après guerre. Il meurt le 4 janvier 1960 à Villeblevin. II) Ses relations avec L’Algérie
L'engagement de Camus pour l'Algérie est d'ailleurs antérieur à la guerre.
Il a tenté par son métier de journaliste de retraduire aux lecteurs français le mal-être dont souffrent les Musulmans par plusieurs enquêtes dans le pays.
Parce qu'il a été l'un des principaux intellectuels français de son temps et parce qu'il se sent français et algérien, Albert Camus est doublement concerné par la guerre d’Algérie.
C’est ensuite parce qu’il est né en Algérie, que sa mère y vivait encore et qu’il aimait ce pays au point d’imaginer qu’il aurait été possible d’y faire vivre deux peuples si la France coloniale n’avait pas humilié les indigènes et avait réalisé des réformes en temps voulu.
Aussi est-il naturellement parmi les premiers journalistes à se consacrer au conflit.
Quelle est alors sa position?
Lorsque la guerre éclate, Camus s'attaque au colonialisme, au comportement méprisant de la France et au fait que les pieds noirs (les Français installés en Afrique du Nord, spécialement en Algérie) dirigent les Algériens dans leur pays.
Cependant il affirme que les immigrations successives de Juifs, Turcs, Arabes, Français et autres rendent le terme de nation algérienne caduque.
Les réels problèmes de son pays natal sont selon lui l'injustice et la misère.
Cet amour de l’Algérie va pour Camus, et cela peut choquer, jusqu’à refuser de nommer ces indigènes « les algériens » (terme qu’il destine à la population née dans le pays et qui englobe les pieds noirs) pour les appeler « les arabes ».
III) Citations
« Les Algériens ne souhaitaient pas