Alcools de Guillaume Apollinaire

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Spécificités d’Alcools (42 poèmes écrits entre1898 et 1912)
- le recueil est divisé en 2 parties (d’après les analyses de Michel Décaudin) : 1) de
« Zone » à « Tzigane » et 2) de « L’ermite » à « Vendémiaire »
- 5 sous-divisions selon l’année de rédaction des poèmes :
1) 1898-1901
2) La période des « Rhénanes » - 1901-1992
3) La période du « Mal-Aimé » - 1902-1905
4) La période de 1905 à 1908 qu’on pourrait qualifier comme « néo-symboliste »
5) Le « retour à la réalité quotidienne » - 1909-1912
- Il existe également une alternance entre poème long/poème court (ex : long « La chanson du Mal-Aimé » - court « Les Colchiques » ; long « Zone » - court « Le Pont
Mirabeau »…)
- La structure du recueil représente un double mouvement d’ « errance » et de commémoration du temps passé. Ainsi, on constate une organisation circulaire et symétrique des poèmes qui le composent (comme le titre du poème « Zone », signifiant cercle ou boucle en grec) : si on associe le premier vers de « Zone » qui ouvre le recueil : « A la fin tu es las… » au dernier vers de « Vendémiaire » : « …le jour naissait à peine », on constate que la fin d’Alcools crée une ouverture et le l’ouverture engendre déjà une idée de clôture (et recommencement). Cet effet de symétrie est perceptible à travers les effets d’écho qui se manifestent d’un poème à l’autre pour renforcer la cohérence de l’errance poétique. (ex : « Zone » &
« Vendémiaire » ; « La chanson du Mal-Aimé » & « A la santé », « Les colchiques » &
« 1909 »)

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Particularités poétiques/linguistiques/syntaxiques d’Alcools
- absence de ponctuation - renouvellement de la phrase qui privilégie la fluidité sonore du vers sur sa clarté typographique ; Apollinaire recherche surtout le rythme & la musicalité - le vers libre d’Apollinaire est d’allure prosaïque, c'est-à-dire qu’on observe un rapprochement des images aléatoires saisies dans les souvenirs ou les fantaisies du poète ; dans Alcools, Apollinaire privilégie