ale2
YERIM NDIAYE
ALIOUNE ABATALIB G. TOURE
DAME G. TOURE
THERNO MALICK DIALLO
CHEIKH MOUHAMED F BADIANE
AMET DIOP
ELHADJ MALICK NDIAYE
MAMADOU DIOP
THEME: LES PERSONNAGES DE PHEDRE PLAN INTRODUCTION
Phèdre
Descendante du Soleil, Phèdre est un personnage de légende dont le nom, en grec, signifie « la brillante ».
Phèdre a pour père Minos, roi de Crète et Juge des Enfers, et pour mère
Pasiphaë, fille du Soleil (Helios), ce qui détermine sa dualité : Phèdre est le symbole du clair-obscur. Par son père Minos elle porte sa part d’ombre. Par son grand-père Hélios, elle est pourvoyeuse de lumière.
Cette lumière est déclinante, compte tenu du sort jeté par Vénus contre
Pasiphaë. Hélios ayant dénoncé publiquement les amours secrètes de Vénus et
Mars, Pasiphaë a reçu un maléfice de la part de Vénus et est tombée amoureuse d’un taureau.
Le maléfice de la mère poursuivra aussi Phèdre : elle tombe amoureuse de son beau-fils Hippolyte. Cet amour incestueux fait d’elle un symbole de la passion interdite et malheureuse. En d’autres termes, quoique d’origine divine et de sang royal, Phèdre est née « sous une mauvaise étoile ».
Sur le plan psychologique, étant le jouet d’une passion violente et illégitime dont elle se doute bien qu’elle ne sera jamais partagée, Phèdre est profondément déséquilibrée.
Devenue cyclothymique, elle est tantôt prostrée et suicidaire, tantôt euphorique.
Les lois du mariage et l’enfermement à Trézène lui pèsent : cet enfermement décuple la puissance de ses obsessions, et la conduit à jouir de son malheur, puis à la folie. Elle se complait à exaspérer sa situation.
Profondément suicidaire, Phèdre envisage tout au long de la pièce la mort comme seule alternative à cette vie devenue invivable :
« Mourons : de tant d’horreurs qu’un trépas me délivre.
Est-ce un malheur si grand que de cesser de vivre ? » ( Acte III, sc. 3)
Hippolyte
Fils de Thésée et d’Antiope, une Amazone, il admire son père dont il loue