Alfred jarry ubu roi
Cette pièce est considérée comme précurseur du mouvement surréaliste et du théâtre de l'absurde. Jarry y mêle provocation, absurde, farce, parodie et humour gras.
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[pic]Résumé [modifier]
Acte I
Bien que le Père Ubu soit content de ses titres , « capitaine de dragon, officier de confiance du roi Venceslas, décoré de l'ordre de l'Aigle Rouge de Pologne, et ancien roi d'Aragon », la Mère Ubu essaye de le convaincre de conspirer pour renverser le roi Venceslas, ce qui lui permettrait, entre autres avantages, de « manger fort souvent de l'andouille » et de se « procurer un parapluie ». Invitant à sa table le capitaine Bordure (« Eh bien, capitaine, avez-vous bien dîné ? — Fort bien, monsieur, sauf la merdre. — Eh! La merdre n'était pas mauvaise. ») il le rallie à sa cause en lui promettant de le faire duc de Lituanie. Appelé par le roi, il croit être découvert (« Oh! J'ai une idée : je dirai que c'est la Mère Ubu et Bordure... ») mais en fait Venceslas le nomme comte de Sandomir en récompense de ses nombreux services, ce qui d'ailleurs ne change rien à ses projets. Le plan d'action est arrêté et chacun jure « de bien tuer le roi ».
Acte II
Venceslas fait fi des avertissements de sa famille et accompagne le Père Ubu à une revue où Bordure et ses partisans l'assassinent. Si deux fils du roi, Boleslas et Ladislas, sont tués par les putschistes, le dernier, Bougrelas, s'enfuit avec la reine qui meurt peu après dans les montagnes. Encouragé par le spectre de ses ancêtres (allusion à Hamlet), Bougrelas jure de se venger. De son côté, le Père Ubu, après s'être fait prier, accorde ses largesses au peuple à contre-cœur (« Ça ne m'amusait guère de