Alfred Musset a écrit le poème « la nuit de décembre » qui est un poème lyrique où l’on retrouve la mélancolie, la soufrance et la désillusion à travers l’expression des sentiments personnels. Ce poème est écrit en quatre sizains, constitué d’octosyllabes par la suite de deux sizains, fait d’octosyllabes puis d’un quatrin fait d’octosyllabes et enfin d’un distique également en octosyllabes. Il s’agit d’un poème lyrique parce que le poète prend la parole, on le remarque par « je », « j’ », « me », « moi », « mon » ou encore « ma ». A travers le lyrisme, on constate certains sentiments comme la mélancolie, « j’ai laissé mon cœur » V.2, « l’ennui » V.4, et « Trainant ma fatigue » V.5, la souffrance « saignant », « éternelle plaie », c’est une hyperbole, « sangloter », « douleur » et « pleurs » et enfin la désillusion dans le vers 2, 5, 8, 9, 10 et 11 quand il exprime des faits impossible « j’ai laissé mon cœur et mes yeux » par exemple. Le poète dresse un bilan de sa vie pessimiste, c’est le constat d’une vie marqué par la souffrance, les désillusions et les deceptions. Sa vie n’a été qu’une suite de douleur, une « eternelle plaie ». Mais le poète constate ainsi qu’a chacune de ces étapes douloureuses de sa vie, il y a une présence à ses côtés a qui il se confit. Le poète, dans son poème, parle à quelqu’un , il emploie « tu » V.25, V.29 etc, il interoge cette personne « Qui donc es-tu » V.25, « Qu’as-tu donc fait pour me suivre sur terre » V.29. Le poète doit en effet connaître cette personne car il la tutois. De plus, il y a un changement de rythme : à la 5ème stophes, on passe d’octosyllabes aux décasyllabes, la ponctuation devient forte, mime les émotions qui s’élargissent, quatres questions sont posées à la suite. Le poète essaye de savoir qui est cette personne, cette présence qui le suit depuis toujours à chaque moment qu’il est triste.