Alfred Musset
En 1829 paraissent ses Contes d’Espagne et d’Italie, où se mêlent fantaisie, désinvolture et parodie, et dans lesquels Alfred de Musset révèle son talent et son audace dans l’art de la prosodie, et dans la composition de
« chansons et de madrigaux où les chuchotements amoureux et la grâce fugitive s’allient en un émerveillement inquiet. »
En 1830, à vingt ans, Alfred de Musset écrit pour la scène de l’Odéon une comédie en prose, La nuit vénitienne.
En rupture avec les codes dramatiques de son temps, et ne cédant en rien sur son originalité, il compose une pièce qui s’apparente plus à une rêverie qu’à un théâtre d’action. Ce sera un échec. Sifflée, la pièce est retirée après deux représentations. Il refuse désormais que ses pièces soient jouées et dit « adieu à la ménagerie et pour longtemps ».
Il publiera ses comédies dans la Revue des deux mondes. Les caprices de Marianne, Fantasio, On ne badine pas avec l’amour, Lorenzaccio, Le chandelier, Il ne faut jurer de rien, Un caprice seront ainsi imprimées au lieu d’être jouées. Comédies représentatives de toute l’œuvre de Musset, partagées entre inspiration romantique et goût
classique,