alg erie
C'est l'inégalité des conditions entre les habitants d'origine algérienne et les habitants d'origine européenne qui est la cause majeure du conflit.Une série d'attentats, deux morts dans les Aures et la création du F.L.N. (Front de Libération Nationale) par les insurgés le 1 Novembre 54, marquent le début de la guerre.
Le F.L.N. réclame l'indépendance et pour ce faire :
- " La restauration de l'état algérien, souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques.
- Le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions.
Une loi établissant l'état d'urgence est votée le 31 Mars 55. Parallèlement aux mesures militaires du gouvernement Mendes France, le nouveau gouverneur général Soustelle tente de donner une impulsion accrue à la politique d'intégration.
Des négociations sont ouvertes mais n'aboutissent pas. Les Français d'Algérie qui sont plus d'un million, refusent tout compromis et revendiquent la force pour mettre fin au conflit. Un corps expéditionnaire d'un demi million de soldats est envoyé de métropole.
Aux attentats du FLN répondent alors des exécutions sommaires, des exactions qui émeuvent l'opinion internationale (conférence de Bandung, avril 55), et l'ONU évoque la situation à plusieurs reprises.
Le 22 Octobre 56, l'interception de l'avion qui emmenait à Tunis les principaux chefs du F.L.N. (Ben Bella, Aït Ahmed, Khider, Boudiaf), marque un durcissement au dépens des solutions politiques.
En 1957, les deux premiers membres du F.L.N. sont guillotinés à la prison civile d'Alger. Le jour suivant 47 Européens sont tués ou blessés par des attentats F.L.N. : c'est la bataille d'Alger.
Le général Massu obtient la remise des pouvoirs de police, et l'administration civile est rabaissée à un rôle subalterne.
Une loi cadre de février 1958 reconnaît "la personnalité algérienne" mais affirme que l'Algérie fait "partie intégrante de la république française"; le gouvernement français ne