Alimentation
Le Centre de recherche sur le cancer de l’université du Texas (Houston) vient de dresser une liste des aliments qui agissent sur des étapes clés. LaNutrition la publie en avant-première. Elle vous aidera à optimiser votre régime quotidien dans une optique de prévention à long terme. On recommande de manger des fruits, des légumes, des plantes en général pour prévenir le cancer. Mais lesquels ? La question a son importance dans la mesure où les études épidémiologiques, si elles montrent que les fruits et légumes protègent des maladies cardiovasculaires, ces mêmes études ne montrent pas que les gros consommateurs de fruits et légumes ont un risque de cancer très sensiblement réduit par rapport à ceux qui en mangent peu. A cela, il y a plusieurs raisons. D’abord les traitements herbicides, fongicides, insecticides réduisent probablement le bénéfice global que l’on peut espérer des fruits et légumes, en favorisant eux-mêmes certains cancers (voir à ce sujet notre enquête dans ConsoSanté sur les aliments bio à privilégier). Ensuite, certains fruits et légumes sont fortement anti-cancer, comme le chou, alors que d’autres comme la pomme de terre n’ont qu’un effet limité. Seules les études qui isolent les gros consommateurs de choux par rapport aux amateurs de fruits et légumes en général, verront un bénéfice sur le cancer. En fait, on peut penser, sur la base des études chez l’animal, que la protection anti-cancer est plus forte lorsqu’on trouve dans notre alimentation plusieurs composés actifs qui agissent simultanément sur l’ensemble des facteurs qui conduisent au cancer. Pour que ces composés actifs soient là, il faut certes choisir un régime qui fait appel à une variété assez large de fruits et légumes comme on va le voir. Mais les fruits et légumes sont insuffisants : il faut les renforcer d’aromates et d’épices parce qu’il y a dans les aromates et les épices des composés qu’on ne trouve généralement pas dans les fruits et légumes courants.