allemagne
Philippe Pétain (1856-1951) : « vainqueur de Verdun », (en 1916) maréchal de France, il devient chef du gouvernement en juin 1940 puis chef de l’« État français ». Il signe l’armistice et impose le régime de Vichy, qui collabore avec les Allemands. Condamné à mort en 1945, il est gracié et maintenu en détention jusqu’à sa mort.
Charles de Gaulle (1890-1970) : officier de l’armée française pendant la guerre de 1914-1918, puis en mai-juin 1940, il refuse l’idée de l’armistice et se réfugie à Londres d’où il lance, le 18 juin 1940, – le lendemain de la demande d’armistice par Pétain – un appel à la résistance. Il crée la « France Libre » et devient, à la Libération, chef du gouvernement provisoire. Il sera président de la République de 1958 à 1969.
Jean Moulin (1899-1943) : ancien préfet, chargé par de Gaulle d’unifier les mouvements de résistance intérieure en 1943, il crée le CNR – Comité National de la Résistance. Arrêté par les Allemands en juin 1943, il est torturé à mort par la Gestapo.
1. La France devant la défaite (1939-1940)
A. De la « drôle de guerre » à la défaite (septembre 1939-juin 1940)
Mobilisés à partir de septembre 1939 (la France a déclaré la guerre à l’Allemagne le 3), les Français attendent pendant 8 mois l’attaque allemande : c’est la « drôle de guerre ».
Brutalement, le 10 mai 1940, la Wehrmacht lance une attaque éclair dans le Nord de la France. La débâcle, accompagnée de l’exode des civils, oblige le gouvernement à quitter Paris. La capitale est occupée le 14 juin.
B. L’armistice : les deux choix pour la France (juin 1940)
Le maréchal Pétain, devenu chef du gouvernement, signe l’armistice le