Allemand
Dans son délire, il passe tour à tour de la conscience de l’ingratitude et de l’égoïsme de ses filles à l’expression de sa vive passion pour elles. Aussi, dans cet extrait, le désespoir du vieillard atteint peu à peu son paroxysme, la mort. Nous étudierons dans un premier temps son délire pathétique et dans un second temps sa terrible souffrance qui le plonge vers sa mort. Un délire pathétique
Dans cet extrait, le père goriot souhaite voir une dernière fois ces filles avant de mourir. Cependant, celles-ci ne viendront vraisemblablement pas. Par cette annonce, le père goriot est plongé dans un immense désespoir mêlé de tristesse « elles ne viendront pas ». Cette absence au chevet du père Goriot rend l'extrait quelque peu pathétique. Dans un long monologue, le père goriot exprime son ingratitude et son égoïsme envers ces deux filles puis l'expression de sa plus grande passion pour elle. Balzac essaye donc d'associer ce monologue au délire du vieillard. Aussi, cet extrait suscite une vive émotion pour le lecteur. Nous pouvons comprendre, lors de cet extrait, que le pathétique touche les êtres vulnérables comme le vieillard. Malgré qu'il soit abandonné, celui-ci reste altruiste. En effet, il pense encore à ses filles et à leur fortune.
-L’absence des filles au chevet de leur père rend l’extrait pathétique.-Le monologue est associé au délire.-La pathétique touche les êtres vulnérables.-La présence de la négation : « ne viendront pas »-Le Père Goriot reste généreux même abandonné → il pense encore à ses filles et à