En 1948 la Commission spéciale des Nations Unies sur la Palestine (UNSCOP) reconnaissait un État pour les juifs (au sortir de la seconde guerre mondiale et de l'holocauste) sur la terre de Palestine. "Un peuple sans terre" allait pouvoir s'installer sur une "terre sans peuple". Pourtant, sur les terres de la "Palestine historique" résidaient une large majorités d'Arabes et une petite minorité de Juifs. "Importation de l'Occident dans le monde arabe", s’exclamaient alors les États de la région qui, pour certains, ne reconnaissent pas l’existence de l’État d'Israël.

S'en suivront les guerres israélo-palestiniennes (voire arabes) de 1956, 1967 et 1973 ainsi que les soulèvements (Intifada ou guerre des pierres) de 1987 et de 2000. Causes des conflits mais aussi conséquences de ceux-ci, quatre grandes pierres d'achoppement constituent le cœur d'un conflit vieux de plus de 60 ans.

Les quatre points sensibles

Les frontières- Les Palestiniens n'ont, au jour d'aujourd'hui, pas d'État. La Cisjordanie et Jérusalem- Est sont dites "occupées" (par Israël) alors que le Hamas est au pouvoir dans la Bande de Gaza (depuis les élections de 2006).

La première revendication des palestiniens est donc celle de l'avènement d'un État souverain, reconnu par la Communauté internationale. Le problème des frontières se posent donc. Où commence l'État palestinien? Où se termine celui d'Israël?

Aujourd'hui, les dirigeants palestiniens demandent la fixation des frontières de leur État sur le tracé de la "ligne verte", soit le long des frontières tracées en 1967. Ce territoire équivaut à 22% de la Palestine historique.

Depuis 2001, Israël a érigé un mur qui, avec ses 7 mètres de hauteur, la sépare des territoires occupés. Le long de la Cisjordanie (appelée Judée Samarie par Israël), il se dresse grosso modo sur la ligne verte, englobant cependant de nombreuses colonies.

L'armée israélienne en contrôle les points d'entrée et de sortie, aussi bien que les mouvements en son