Alma
Les conditions de réussite sont dictées, entre autres, par le sérieux, le suivi et la communication.
Mohamed benouarrek DRH de Maghreb Novartis
Les seniors acceptent parfois mieux le tutorat qu’un autre outil de développement des compétences.
Le tutorat a pour objectif de permettre l’intégration d’une recrue dans le milieu professionnel. Pour le tuteur, il s’agit d’accueillir, accompagner, informer et former son protégé. Pour ce dernier, il s’agit surtout de rester à l’écoute pour tirer parti au maximum de l’expérience de son mentor. Les explications de Mohammed Benouarrek, DRH Maghreb de Novartis.
La Vie éco : Dans quel contexte peut-on mettre en place des actions de tutorat ?
Mohammed Benouarrek : Contrairement à ce que l’on peut croire, le tutorat comme concept est plus proche de la pratique que de la théorie. Le tutorat peut être mis en place dans n’importe quelle entreprise y compris les PME/PMI nationales. Un prérequis de taille reste un style de management moderne basé sur la confiance, l’implication et une gestion effective des carrières et des compétences.
Pour exemple, nous avons mis en place un programme de tutorat il y a plus de deux ans. Cela a donné de bons résultats puisqu’on a noté une satisfaction totale aussi bien chez les tuteurs que chez les «tutorés», l’objectif étant d’accompagner nos collaborateurs dans leur développement professionnel. Evidemment, les avantages d’un tel système sont nombreux aussi bien pour l’entreprise, le tuteur que le tutoré. Toutefois, il s’agit là d’une démarche personnalisée. Pour ce faire, on doit cibler les personnes qui détiennent un savoir-faire dans l’entreprise pour leur confier des compétences à développer.
Le tutorat concerne-t-il exclusivement les jeunes recrues ?
Pas forcément. Il est vrai que le tutorat s’adresse le plus souvent aux nouvelles recrues et à une population jeune, mais il ne faut pas le réduire à