Je me rappelle de cette fête chez Isis, comme si c'était hier. A l'instant où je t'ai vu, mon cœur s'est mit à battre très vite, une chaleur m'envahit tellement que j'en ai rougi. A ce moment là, j'ai compris... J'ai tout de suite compris que tu serais l'homme de ma vie. C'était là la première fois que je te voyais; mais nous n'étions pas prédestinés à nous rencontrer...
Notre premier échange était un désastre, tu as fais un jeu de mot pittoresque, et à la suite de ça tu t'es enfuis... Heureusement, j'ai été très entreprenante : je te regardais, je rigolais. Quand tu t'es approché de moi pour m'inviter à danser, j'étais très surprise et très heureuse. Mais, comme il fallait s’y attendre le disque s’arrêta.
Après ça, tu goutas un petit four, et tu te mis à tousser. Pour te rafraîchir, je t'apportais un verre avec un mélange de champagne et d'autre alcool que tu bu d'un coup. Alors, tu t'étranglas, et je ris très fortement. Peu de temps après, tu inclinas légèrement ta tête pour m'embrasser dans le cou, cela me fit frissonner. J'étais arrivée par-derrière. Tu retiras un peu trop vite ton gant, tu t’empêtras dedans, tu te mis un grand coup de poing en pleine figure ! Je riais aux éclats. Après quelques échanges de paroles, nous sommes partis vers les vitrines, nos bras entrecroisés, mais ces dernières n'étaient pas très joyeuses, me dégoutaient un peu. Après êtres passés dans un tunnel, nous nous sommes assis sur un banc et nous nous sommes rapprochés de plus en plus près pour nous embrasser. Je me rappelle de notre mariage, cet instant merveilleux de notre vie commune, sûrement le plus beau de toute notre vie... Le Chuiche et le Bedon avaient leurs plus beaux costumes. Tout le monde se leva et le Chevêche s'assit dans un grand fauteuil en velours, et peu après le Religieux s'agenouilla devant l'autel et se tapa trois fois la tête sur le sol et le Bedon se dirigea vers pour qu'il nous mène à notre place. Les Enfants de Foi étaient rangés des deux côtés de