Alphonse de lamartine
(Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine)
I – Notice biographique
1790 : naissance à Mâcon
1808-1811 : durant sa vie de gentilhomme campagnard, il écrit de la poésie chrétienne. Il part en Italie. A son retour, il devient garde du corps de Louis XVIII (mais démissionne après Waterloo).
1816 : rencontre avec Julie Charles, femme mariée atteinte de tuberculose. Un amour naît entre eux, mais Julie meurt en 1818 : le poète est profondément marqué par cette perte.
1820 : Les Méditations, ouvrage inspiré de sa relation avec Julie Charles. Ce dernier le propulse socialement : il peut épouser Mar-Ann Birch et devient attaché d'ambassade à Naples. Puis publication de : Les nouvelles méditations, La mort de Socrate, Le dernier chant du pèlerinage d'Harold.
1825 : nommé secrétaire d'ambassade à Florence et publie Les Harmonies Poétiques et Religieuses.
1832 : visite la Grèce, le Liban, va jusqu'au Saint-Sépulcre pour raffermir ses convictions religieuses. La mort de sa fille lui inspirera Gethsémani.
1833 : élu député (jusqu'en 1851).
1848 : tête de file des révolutionnaires (il était jusqu’alors connu pour s’être rallié à la monarchie de Juillet). (+ Le Voyage en Orient, Jocelyn, et La Chute d'un Ange)
1869 : mort à Paris, deux ans après une attaque l'ayant réduit à la paralysie.
II – L’auteur et son époque
Lamartine a fréquenté bon nombre d’écrivains lors de son séjour à l’Académie Française (Chateaubriand avec l’aide duquel il fît entrer Victor Hugo dès 1836, entre autres). Lamartine appartient au mouvement romantique dont il est le précurseur (sa poésie lyrique incarne une idéalisation de la nature). On lui doit de célèbres poèmes tels que Le Lac, L’Automne ou Le Vallon. Lamartine était un homme investi dans la vie sociale et politique de son époque : cela se ressent dans son œuvre dès les années 1830 (Jocelyn, La Chute d'un Ange) où on lui reprochera d'avilir sa muse en la faisant la servante de ses idées politiques.
III –