Altadis
TABACULTURE. A quelques mois de la levée du monopole de la distribution de tabac, la filiale du groupe anglais Imperial Tobacco, Altadis Maroc, se prépare pour faire face à la concurrence.
Marouane Kabbaj | |
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|Le challenge que devra relever le management d’Imperial Tobacco au Maroc est primordial à l’approche|
|du 31 décembre 2010, date de levée du monopole sur l’importation et la distribution des tabacs |
|manufacturés. Depuis qu’ils ont lancé un OPA sur le capital du groupe franco-espagnol Altadis, et |
|qui a fait d’Altadis Maroc leur filiale à 100%, les Anglais ont engagé un programme de mise à niveau|
|de l’outil de production, d’amélioration du circuit de distribution et d’aide à la reconversion de |
|la tabaculture marocaine. L’ouverture du marché étant prévue pour fin 2010, ils ont investi, entre |
|2007 et 2010, durée de prolongation du monopole, 300 millions de dirhams. |
|Livraison directe |
|Le plus gros de l’investissement a été injecté dans la modernisation et la réorganisation de l’usine|
|de Aïn Harrouda. L’outil de production a ainsi été graduellement aligné sur les standards |
|internationaux, ce qui a permis d’augmenter de manière considérable le volume de la production des |
|cigarettes blondes marocaines. Dans la même usine, et après avoir signé en février 2009 avec Philip |
|Morris International (PMI) un accord à long terme pour la fabrication sous licence, la distribution |
|et le merchandising de ses marques au Maroc un accord, 95% des marques importées (Marlboro, Fortuna,|
|Gauloises Blondes et Gitanes Blondes) sont aujourd’hui fabriquées localement. |
|Sur le plan de la distribution, la vision des Anglais est différente