Alzheimer
Dans les premières phases, la perte de mémoire, les facultés de jugement et de raisonnement se détériorent. La mémoire immédiate et le fonctionnement mental sont d’abord affectés, puis survient une altération du langage, une difficulté à effectuer des gestes élaborés, des troubles de l’orientation dans le temps et l’espace, une impossibilité à reconnaître des personnes proches (conjoint, famille, ami…). Par ailleurs, l’humeur, le comportement ainsi que la faculté à se concentrer se dégradent.
Même si l’évolution diffère d’un patient à l’autre, la maladie finit par avoir un impact très important sur l’état général. Les troubles alimentaires et les problèmes de déglutition engendrent un amaigrissement conséquent. Progressivement, le patient devient totalement dépendant en raison de la perte de sa capacité à s’habiller, à se laver et aller aux toilettes. La maladie créé un état de faiblesse immunitaire et des complications infectieuses sont d’ailleurs souvent à l’origine de son décès.
Les médicaments disponibles aujourd’hui ont uniquement pour objectif de freiner l’évolution de la maladie et de diminuer ses effets. Ils permettent notamment de lutter contre l’agitation, la dépression, les hallucinations ou encore l’insomnie.
Compte tenu du caractère évolutif de la maladie, une prise en charge précoce permet d’améliorer les conditions de vie des patients et de leur