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Soumis par Gestion le 5 mars 2007
• Actualité • Éthique
Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) français vient de rendre public un avis sur les questions éthiques posées par les nanosciences, les nanotechnologies et la santé.
Le CCNE observe que les industries, déjà pleinement engagées dans cette révolution, se bornent à évoquer les promesses attendues. Une telle attitude appartient au passé, considère Didier Sicard, président du CCNE. "Le consommateur réclame aujourd'hui des interrogations éthiques qui sont une forme, parmi d'autres, du respect des personnes."
Les nanosciences et nanotechnologies regroupent les manipulations par l'homme de "nanoparticules". Un nanomètre mesure un millionième de millimètre, ce qui correspond à l'échelle de grandeur des molécules. Elles ont des applications dans plusieurs domaines dont la biologie et l'électronique.
Dans le domaine de la santé, les nanotechnologies permettent, par exemple, d'élaborer des médicaments qui ont des mécanismes d'action nouveaux.
Un article du journal Le Monde (1er février 2007), "Les nanomédicaments sortent des laboratoires de recherche", décrit brièvement les développements de 1ère et de 2e génération, ainsi que ceux à venir de 3e génération d'agents pouvant atteindre précisément la cible à traiter et agir sur celle-ci par des mécanismes d'action différents des médicaments conventionnels.
"Avec les chimiothérapies actuelles, il est souvent difficile de diriger une molécule thérapeutique vers l'organe, le tissu ou la cellule malades. Les principes actifs du médicament peuvent être libérés loin du site d'action visé, perdant ainsi de leur efficacité et risquant, de surcroît, d'entraîner des effets secondaires toxiques pour des zones saines de l'organisme."
La mise au point de vecteurs de médicaments de taille nanométrique est en passe de contourner cet obstacle. Le principe consiste à insérer