ambroise paré
(Amorce/ thème): A priori, il paraît normal de vouloir s'appuyer sur des certitudes pour agir dans la vie pratique (s'assurer que les freins de la voiture sont en bon état...), dans la vie morale ( être sûr que notre ami ne nous trahira pas..) et dans la vie intellectuelle (que vaudrait une théorie incertaine, et donc non fiable, en Mathématiques, en Physique?). Ce 'sentiment d'être dans le vrai ' est même notre principal soutien pour prendre une décision, -- pour admettre une affirmation, une doctrine .... comme vraie.
(Problème/) : Cependant, qu'est-ce que la philosophie nous permet de connaître avec certitude? La philosophie s'intéresse à des questions universelles(qui concernent tous les hommes) mais ne semble, en revanche, pas en mesure de pouvoir y apporter aucune réponse certaine.
(Problème) : En quoi résident donc la valeur et l'intérêt de la philosophe ? La thèse de B. Russel semble surprenante La valeur de la philosophie doit en réalité; surtout résider dans son caractère incertain. L’intérêt principal et la valeur de la philosophe consistent, précisément, dans le fait de ne délivrer aucune certitude. Ce "caractère incertain ' conférerait à la philosophie toute sa richesse, toute sa vivacité. Que faut-il entendre par là ?
B/ Eléments de commentaire.
1. Enoncé de la thèse: (" La valeur... in certain même + l’opinion commune considère que seule la certitude (= sentiment de détenir une vérité") a de la valeur ( càd est appréciable). Il suffit de 'sentir qu'on est dans le vrai' , d'avoir une réponse ferme et indiscutable à nos questions, pour nous décider à agir et/ou pour admettre une affirmation, une doctrine, une théorie scientifique .... comme vraie...
+ Attitude non satisfaisante intellectuellement: elle nous expose à l'erreur (se tromper soi-même ou être trompé par autrui, volontairement ou involontairement) et à l’intolérance (refus de toute autre vérité, de se remettre en cause -pourquoi le faire si l'on a raison ?-)
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