Amendis
L’appel d’offres international[2] est lancé le 31 décembre 1998, par la CU de Tanger ; et un autre à Tétouan le 15 décembre 1998 par la CU de cette dernière ville. Il a connu la participation de plusieurs groupements. À l’issue d'une compétition internationale, et une évaluation très difficile respectant la transparence totale, c’est le groupe de Véolia Environnement (ancien Vivendi Water) qui a remporté les deux appels d’offres. Il a été mieux classé, au niveau technique[3] et au niveau d’investissements[4], par rapport aux autres concurrents autant pour Tanger qu’à Tétouan.
La « convention de Gestion déléguée des services d’assainissement liquide et de distribution d’eau potable de la Wilaya de Tétouan » a été signée le 15 novembre 2001, entre le SEEN et les représentants de l’autorité délégante. Une autre convention de même nature a été signée le 12 décembre 2001. Les contrats ont été approuvés par vingt-trois communes qui ont voté la dissolution des régies de Tanger et Tétouan.
Le nouveau concessionnaire, Société des Eaux et de l’Electricité du Nord (SEEN) qui regroupe les deux contrats, a créé un label pour s’octroyer une identité visuelle. Il s’agit du nom "Amendis". Le non provient du: * "Amen", qui découle de l’arabe classique qui signifie à la fois sécurité, stabilité, sérénité et du terme usité en amazigh du Rif pour désigner l’eau. * "Dis", un suffixe introduit la notion de distribution.
[1] 49 % du capital d’Amendis sont détenus par la société Omnium Nord-Africain (ONA) et la Société Maroc - Emirats Arabes Unis de développement (SOMED). Véolia