Amerindiens
Héritage cinematographique
L’Indien est une véritable figure du western. On peut parler à son sujet d’archétype en ce qu’il constitue un dépassement de la vérité historique (à l’encontre de l’existence de nombreuses et diverses tribus indiennes aux États-Unis) aboutissant à la formation d’un "type" reconnaissable entre tous. Dans son œuvre, le metteur en scène de cinéma se livre à un travail de simplification à l’extrême de l’image de l’Indien, image à laquelle chacun, identifie finalement l’ensemble de la civilisation amérindienne.
Au tout début du western muet (1900-1910), les indiens sont les personnages centraux des scénarios. Les histoires se déroulent parfois au sein d'une tribu, Les relations avec les colons sont montrées sous un ton serein. A l’époque du western des années 1930, on cultive l’image des Indiens comme des sauvages dangereux, féroces, contre lesquels il faut être sans pitié et que le cow-boy doit massacrer pour assurer le bien-être de la société celui qui tue le plus d’Indiens devient le héros. Certains considèrent que cette vision a servi à justifier le génocide du peuple indien. Il s'agit, en partie, d'un stéréotype car, dès 1925 avec La Race qui meurt (The Vanishing American), de George B. Seitz , les Indiens sont montrés comme des victimes de la Conquête de l'Ouest.
Démographie
Les Amérindiens connaissent une croissance démographique au cours du xxe siècle. En 1900 on pouvait compter 237 196 Amérindiens aux États-Unis. D’après les différents recensements, ils sont 2,8 millions en 2004, soit un peu plus de 1 % de la population totale. En 2004 aux États du sud-ouest (Nouveau-Mexique et Arizona) les Amérindiens représentent une part significative de la population, puisqu’elle dépasse les 5 % de la population totale. Moins d’un tiers des Amérindiens vivent actuellement dans des réserves qui sont pour la plupart concentrées à l’ouest du fleuve Mississippi. Beaucoup réside dans les grandes