Amour
Et comme l’on n’en a pas le droit.
Comme tu es ma complice,
Tout autant que mon supplice.
Puisque notre amour
Ne verra jamais le jour
Et que mon cœur
Ne résistera pas pendant des heures,
Alors, je pars.
Garde moi cette chance
Que nous avions dans l’enfance
Ou ta main et la mienne
Se tenaient sans un je t’aime.
Avant que mon cœur
Soit frappé par cette douleur
De cet amour impossible
Que la vie rendait imprévisible.
Alors, je pars.
Je t’aurai parlé
De ce dieu qui t’as tant aimé.
Qui est devenu goutte d’eau
Juste pour frôler ta peau,
Et qui à jamais
Dans le vent c’est évaporé.
Il en fait un parfum
Que ta peau porte si bien.
Je sais que jamais,
Je ne devais avoir ces pensées.
Ses pensées qui me font peur
toi qui a déjà donné ton cœur.
Mais, je t’ai vu nue
Dans cette lumière ingénue.
Douleur de mon âme,
Gravure de toi qui s’enflamme.
Tous ses mots qui apparaissent ;
tous ses gestes qui me transpercent .
Vouloir rejeter l’idée
Qui venait des que tu apparaissais,
Car tu es si belle
Que tu en es presque irréelle.
Mais on ne se bat pas
Contre ce que l’on ne comprend pas.
C’est dur de le dire,
Tout autant que de partir.
Surtout ne pas tuer
Toute notre complicité,
Et ces images qui m’effleurent
Sont d’une beauté qui me fait peur.
Je veux éloigner mes mains
De ta peau satin.
Cette nuit d’été,
Je la bannis à jamais.
Elle a fait de moi l’esclave
D’un amour, d’une flamme.
Et même si elle s’apaise,
Il reste toujours une braise
Qui pourrait devenir un grand feu
Et nous tuerai tout les deux.
si tu ne comprends pas
Pourquoi je m’en vais comme ça.
Peut-être qu’un jour,
Je t’expliquerai mon parcours.
Le dessin de tes yeux
Est-ce que j’ai de plus précieux.
Mais l’amour me fait partir
Pour ne pas prendre ton sourire.
Alors, je