amphiteatre romain
Archéologie
De nombreux amphithéâtres romains sont parvenus jusqu'à nous, plus ou moins bien conservés. Le Colisée de Rome est le plus connu. Subsistent aussi, en très bon état : en France, les arènes de Nîmes et les arènes d'Arles ; en Italie, les arènes de Vérone et l'amphithéâtre de Pouzzoles ; en Tunisie, celui d'El-Djem ; et d'autres, par exemple en Allemagne (à Trèves) ; en Croatie (à Pula) ; en Hongrie (deux amphithéâtres à Budapest), et aussi en Algérie, en Libye...
Architecture
L'architecture de l'amphithéâtre romain ressemble assez à celle du théâtre romain, mais à la différence de celui-ci, il forme une structure ovale fermée donnant sur une arène centrale où se déroulaient les combats.
Les jeux de l'amphithéâtre
Le Colisée a accueilli des combats de gladiateurs et d'autres jeux très variés. Un type de spectacle très populaire était la chasse aux animaux sauvages, qui faisait appel à une grande variété d'animaux, principalement importés d'Afrique.
Les écrivains anciens rapportent que le Colisée a accueilli des simulations de combats navals dans l'arène remplie d'eau.
Combats d'animaux
Les fauves pouvaient être des lions, des panthères, des éléphants, des rhinocéros, des hippopotames, et aussi des girafes, des crocodiles, desautruches, parfois aussi des ours, des taureaux, des sangliers, et des molosses, sortes de gros chiens dressés spécialement.
Des brûle-parfums, entretenus par des esclaves, étaient répartis dans l'arène pour neutraliser l'odeur des bêtes.
Gladiateurs et bestiarii
Les gladiateurs étaient vêtus juste d'une tunique sans armure. Ils étaient armés d'un pieu renforcé d'une pointe de fer, ou bien d'une lance.
Les bestiarii étaient les hommes qui combattaient les bêtes. Il s'agit de la plus basse catégorie des combattants. Ils servaient aussi à achever les condamnés à mort.
Les combats de