Analyse économique des ports marocains et optimisation
Master spécialisé : Management de la chaine logistique
Sommaire :
Introduction 1. Dates clés pour les ports marocains 2. Le trafic portuaire :
1.2 Evolution du trafic global 2000-2010 2.2 Evolution du trafic domestique par mode de conditionnement 2.3 Evolution de la contribution de chaque port dans le trafic national 2.4 Evolution des principaux trafics 2.5 Evolution des trafics des marchandises des principaux ports de commerce entre 2001 et 2010
3 .Le secteur portuaire au Maroc en comparaison avec les pays émergents de la région
Conclusion
Introduction :
Économiquement, le Maroc est une île, en ce sens que la totalité de ses échanges extérieurs transite par la mer.
L’activité portuaire peut de ce fait, suivant les cas, devenir un obstacle au développement ou au contraire un stimulant.
Tout dépend du mode d’organisation choisi.
L’Histoire nous enseigne que le Maroc fut pionnier dans ce domaine, puisque déjà au début du siècle, à partir de 1914, le régime des concessions séparées était la règle. Citons à titre d'exemple les ports de Rabat-Salé, Mehdia-Kénitra, Mohammedia (Fédala), Casablanca, Safi, Saidia, Tanger ou bien encore Agadir.
Aujourd’hui, nous assistons, de par le Monde, à un retour accéléré vers ce système.
Beaucoup de pays ont compris que pour réduire les coûts et augmenter la productivité, il est nécessaire de confier l'Exploitation des ports à une Autorité publique.
A charge ensuite pour cette Autorité, et sous son contrôle, de mettre en concession, port par port, en partie ou en totalité, la gestion des services portuaires, tout en privilégiant autant que possible le principe de libre concurrence.
Les concessionnaires équiperaient les terminaux et géreraient la manutention à bord et à quai.
Il est clair que, durant la période de transition, des