Analyse alice au pays des merveille
464 mots
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Dans le livre alice au pays des merveille, on peut constater que Lewis Carroll est bel et bien parvenu à inventer un nouveau type de conte de fée seulement en remarquant tous les liens avec la réalité d’Alice Liddel qu’il a réussi à faire en nous projetant dans le monde des merveilles. / D’abord, on peut aisément décerner une panoplie de jeux de langages que l’auteur a utilisé, que ce soit du « nonsense », des figures de styles, des calembours ou même des inversions, ceux-ci nous sautent aux yeux et nous font remarquer à quel point cela est différent d’un conte de fée traditionnel. / Par exemple dans le chapitre 7 page 107, quand le chapelier regarde sa montre et réalise qu’elle ne fonctionne plus, il dit au lièvre de Mars : « je t’avais bien dit que le beurre ne serait pas bon pour le mécanisme! » Et le lièvre de lui répondre : « C’était du beurre de première qualité. » pour ensuite prendre la montre, la tremper dans sa tasse de thé et finalement la contempler comme s’il pensait l’avoir réparé. On peut croire qu’il y a une absence de logique dans leurs actions et dans leurs dialogues, mais dans ce monde merveilleux tous leurs semble normal. En réalité, ce dialogue repose sur une structure et un raisonnement logique, mais qui est au fond parfaitement illogique dans notre monde. Contrairement à un conte de fée classique ou les évènements surnaturels se déroulent sans que les personnages se surprennent de leurs effets, dans ce roman, Alice est souvent porté à avoir des questionnements sur la véracité des faits. //Ensuite, on peut remarquer que tout au long du livre, Alice est confronté à une tonne de remise en question. Que ce soit des questions existentielles ou simplement des interrogations, on peut clairement voir que sa vraie vie a contribué à l’évolution de son personnage. / Par exemple, la chenille l’invite à se poser des questions sur sa propre existence et cela l’amènera à reconsidérer sa perception d’elle-même. « Qui es-tu, toi? » Demande la chenille. « Je