« La plus haute tour de Dubaï ? C’est Samsung. La centrale nucléaire d’Abou Dhabi ? Encore Samsung. Prélude, le futur plus grand pétrolier du monde (488 mètre) ? Toujours Samsung. » Cette phrase résume parfaitement la puissance de Samsung aujourd’hui. Principalement connu pour son activité électronique, Samsung est un véritable groupe diversifié. En effet, le groupe opère dans l’électronique, son domaine d’activité stratégique de base, mais aussi dans le génie civil, les assurances…etc. Véritable force aujourd’hui, Samsung semble être un symbole de puissance avec notamment la construction du Burj Khalifa qui est la plus haute tour jamais construite. On peut se demander alors : Par quels moyens Samsung est devenu un géant de ce monde et à parvenir à concurrencer les plus grands leaders dans les domaines d’activités où il est présent ? Ainsi comment Samsung Electronics est devenu le leader mondial de l’électronique en ayant pris un retard face à la concurrence ? Pour appuyer notre analyse, nous nous aiderons de l’article paru dans capital.fr le 19/09/2014 qui s’intitule « Samsung, ex-poissonnier, roi du high-tech ». Dans un premier temps, nous étudierons les deux différents modes de management opérés par les deux dirigeants. Puis, nous analyserons la filiale Samsung Electronics qui est le véritable fer de lance du groupe.

I. Deux dirigeants pour deux ères différentes
A) Lee BYUNGCHUL : la maitrise de l’outil industriel

Petit entrepreneur coréen, Lee BYUNGCHUL fonde, à la fin des années 30, Samsung, une petite entreprise d’import-export de denrée alimentaire. Puis, cet entrepreneur va vite choisir la diversification dans son modèle de développement pour étendre son activité et accroitre ses bénéfices. La stratégie de diversification consiste à développer ou acquérir une nouvelle activité. Mais BYUNGCHUL va mêler les deux : en effet, il va développer la production de laine. Cependant, l’entrepreneur va acquérir des banques et des sociétés d’assurance. On note