Analyse aventure indienne, voltaire
Silène donnent une dimension mythologique à un simple détail vestimentaire. L'héroï-comique, en jouant sur le décalage provoque le rire mais présente aussi une visée critique.
La description met en présence « deux sages », deux honnêtes hommes. Ambiguïté de la rencontre : l'un est candide et a besoin d'éclaircissement tandis que l'autre reste passif. S'il ne cautionne pas forcément la décision, il ne s'oppose pas non plus à l'Autodafé.
L'évocation de la « fête » associe la condamnation à un spectacle populaire.
Discours direct : témoignage du « sage » et donc mise à distance des propos. L'expression « graves » confrères est polysémique : il s'agit de celui qui agit, qui parle avec un air sage, qui donne une impression d'importance de sérieux mais ce peut être aussi simplement celui qui exclut toute idée, de plaisanterie et reste sévère. Or, si les juges veulent se donner de l'importance on peut aussi se demander s'ils sont réellement ou s'il ne s'agit que d'une apparence.
Touche d'exotisme. Jeu sonore entre les deux divinités, parallélisme de construction : les deux entités semblent interchangeables. « L'un pour avoir dit ... l'autre » : deux accusations mises sur le même plan alors qu'elles ne concernent pas le même domaine : la première est une querelle théologique cf. « substance »