Analyse brassens : Don Juan
La morale est claire : faut pas juger une personne par ses paroles ("il me la faut"), mais par ses actes, ce qui implique qu'il faut regarder ces actes du point de vue de cette personne elle-même (et non par ses propres principes), c'est-à-dire, nous en tant qu'auditeurs, devons également oublier nos principes pour comprendre cette chanson.
[contact auteur : Ralf Tauchmann] - [compléter cette analyse]
Complément
[Lu sur le forum des Amis de Georges, Martin PAIX]
"Comme souvent, afin de comprendre ce vers/refrain issu de la chanson de GB "Don Juan", il convient de le replacer dans son contexte. De quoi s'agit-il dans cette chanson ? GB y chante les louanges de ces gens de peu, néanmoins pleinement humains, en quelque sorte "héros" du quotidien : celles du type qui "freine à mort" pour laisser la vie du hérisson sauve, celles de la bonne-soeur qui, prise de compassion, va - à l'encontre de la moralité prescrite par son église - "soulager" l'invalide à la force du poignet etc.
GB, prenant ici à nouveau le contrepied des idées reçues, place les exploits amoureux de Don Juan et de ses semblables sur le même plan que les B.A. de ces héros anonymes ; le donjuanisme, habituellement perçu comme une tare et décrié comme tel ("bourreau