L’être humain, ou du moins l’être vivant que nous sommes n’a pas toujours été totalement libre de réfléchir par lui-même et d’agir par lui-même, et ce, encore de nos jours.En effet, les dieux et les croyances ont longtemps guidé l’Homme. En Europe, l’Église a été incontestable durant de nombreux siècles au sujet de l’origine de l’homme, son but sur Terre et au niveau de différents autres sujets pourtant encore biens actuels. Heureusement, certains ont eu le courage d’affronter les doctrines déjà établies en émettant leurs propres conceptions de l’être humain. C’est le début de la période humaniste, qui s’est étendue du XVIe au XVIIe siècle. De multiples approches voient le jour, il est donc dorénavant plus aisé de s’interroger sur nous-mêmes. Afin d’en apprendre davantage sur l’être humain que je suis, je me suis analysé selon cinq conceptions différentes de l’Homme : Descartes avec son doute, l’évolutionnisme de Darwin, le behaviorisme selon Skinner, le biocentrisme ainsi que l’existentialisme de Camus.

Pour débuter, je trouve primordiale d’introduire la conception de l’homme faite par René Descartes. Cet homme, né durant la renaissance, a suivi le courant de pensé de cet époque, soit l’humanisme. Au cours de cette période, les domaines des sciences, des technologies et des arts progressent à une vitesse effrénée, si bien qu’il devient presque difficile de croire et d’assimiler toutes ces nouvelles connaissances. Descartes, face à tout ce nouveau savoir, commence à douter. Cela le lance alors à la recherche de connaissances incontestables. De là est né le «doute cartésien» où il va jusqu’à douter de ses sens. Le scepticisme exprimé par Descartes avec cette méthode, bien que radical se rapproche étrangement de ma façon de penser. Non pas que je rejette volontairement tout les nouveaux savoirs qui me sont transmis, loin de là, par contre, il n’est pas rare que je me questionne sur leurs origines et leur véracité. Il m’est très difficile de croire en quoique