Analyse de bonheur d'occasion
André Durand présente
‘’Bonheur d’occasion’’
(1945)
roman de Gabrielle ROY
(340 pages)
pour lequel on trouve un résumé
puis successivement l’examen de :
la genèse (page 2)
l’intérêt de l’action (page 8)
l’intérêt littéraire (page 12)
l’intérêt documentaire (page 15)
l’intérêt psychologique (page 9)
l’intérêt philosophique (page 11)
la destinée de l’œuvre (page 12)
Bonne lecture !
Chapitre I
À Montréal, dans le quartier ouvrier francophone de Saint-Henri, vers midi, une journée de la fin de février 1940, au restaurant du ‘’Quinze-Cents’’, un grand magasin, la serveuse Florentine Lacasse, qui a dix-neuf ans, revoit Jean Lévesque, jeune ouvrier mécanicien ambitieux, qui y est déjà venu manger à quelques reprises au cours des derniers jours et lui a laissé entendre qu'il la trouvait jolie. Il lui propose un rendez-vous pour le soir même, mais elle laisse son invitation sans réponse.
Chapitre II
Le même jour, le soir, entre six et huit heures, rentrant de son travail, Jean pense à Florentine. Il se rend au lieu du rendez-vous, afin de voir si elle s’y présentera, mais reste caché dans l'entrée d'un magasin. Florentine arrive, semble chercher quelqu'un. Puis des amies à elle se présentent, et elle repart avec elles.
Chapitre III
Le même soir, vers huit heures, aux ‘’Deux Records’’, un casse-croûte de Saint-Henri, le patron et les clients discutent de la guerre et de la possibilité de la conscription. Jean, assis en retrait, écoute leur conversation, puis reconnaît le père de Florentine dans un des clients. ll se joint alors à leur discussion.
Chapitre IV
Le même soir, un peu plus tard, un jeune homme, Emmanuel Létourneau, vêtu en soldat, fait son entréee dans un petit