Analyse de cas Danone
Logistique intégrée : « Danone possède aujourd’hui un degré d’intégration particulièrement poussé » : à l’inverse de certaines entreprises qui optent pour la logistique désintégré (qui réduit les coûts), Danone a choisi une logistique intégré, c’est-à-dire qu’elle gère aussi bien ses fournisseurs que sa distribution (des producteurs de lait jusqu’à la mise en rayon). Pourquoi ? Parce que Danone n’est pas dans une contrainte de coût mais plutôt de temps « la contrainte temps est une des plus pesantes… ». Le marché de l’ultra-frais est risqué dans le sens où la production a une date de péremption qui sera proche (ce n’est pas comme une voiture par exemple), un yaourt est périssable avec le temps ou s’il n’est pas bien conservé. Danone contrôle l’ensemble de sa supply chain pour s’assurer des bons délais des activités de la chaîne logistique. L’intégration augmente le périmètre de la firme.
Gestion des flux par anticipation partielle : Danone s’engage à la fois à un « taux de service en phase avec les attentes du marché » (délai de livraison court car produit de l’ultra-frais, incompatible avec gestion des flux à la commande qui ne prend pas de stock et attend la commande finale) et une « gestion des stocks maitrisés » (incompatible avec une gestion des flux par anticipation qui ferait beaucoup de stock et en cas de baisse de la charge, produit périssable car ultra-frais). Danone a choisi donc une gestion combinant les deux approches avec un stock de matières premières de 6 jours seulement.
Flexibilité : Le triangle Coût-Qualité-Flexibilité est une phase importante de la chaîne logistique où il faut choisir des critères prioritaires. Danone a choisi la flexibilité qui lui permet d’avoir un délai de livraison plus court, une meilleure qualité, un meilleur service au client ce qui correspond parfaitement à la stratégie de l’entreprise (« un taux de service… »), l’adaptation aux prévisions des ventes.
La Chaine de valeur : En contrôlant